samedi 29 juin 2013

Dévorer des livres

Certains ne résistent pas à la vitrine d'une pâtisserie ; personnellement, il m'est également dangereux de rentrer dans une librairie. Je cède à la tentation sous prétexte de faire des cadeaux (que je trouve) et je repars avec ces titres pour moi :

Anthologie de l'OULIPO (ouvroir de littérature potentielle, grand magasin fantaisiste d'un surréalisme sous contrainte volontaire) chez NRF poésie / Gallimard

j'ai à peine feuilleté l'ouvrage que je ne sais lequel choisir. La variation sur "Longtemps je me suis couché de bonne heure" ou la parodie osée des tables de multiplication... l'hybridation de deux fables de La Fontaine ou les poèmes à écrire dans le métro ?
Allez, une proposition de la série des "Jocondes" :

"Dès qu'un tableau est peint, son modèle commence à lui ressembler de moins en moins."

La seconde sucrerie que je me suis permise est d'Ambrose Bierce, Les fables de Zambri, aux éditions le Dilettante. je ne les ai pas encore terminées juste parce que ma fille (l'ado) me les a piquées.

Je ne citerai qu'une morale (qui en vaut beaucoup d'autres) :

"Si le lecteur a compris quelle leçon tirer de cette histoire, il en sait autant que son auteur"



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