jeudi 26 mai 2016

Ressenti ... sans ressentiment

Dédicace à toutes les mères qui n'ont pas besoin de la fête des mères !



Lorsque nous commençons à travailler des oeuvres poétiques en classe, il vient assez rapidement dans le vocabulaire : de mon côté la notion de lyrisme, du côté de la classe le mot "Ressenti".

Qu'est-ce que le lyrisme ? 

Un subtil cocktail    d'expression de soi-même (subjectivité du locuteur parlant de lui avec je ou de toi ou de nous)
mélangé à l'expression de la musicalité (par le thème de la musique ou les sonorités des mots et les rythmes  des phrases et des vers)

Ainsi trouve-t-on des textes de prose ou de poésie lyriques, à différentes époques.

Qu'est-ce que le ressenti dans le "dico"?
étrange nom commun qui n'existait pas dans les dictionnaires avant les années 80, sauf pour le participe passé du verbe "ressentir".

Qu'est-ce que le ressenti dans le langage des "élèves" ?

"mon ressenti" pour dire : mon sentiment ou mon émotion ou encore mes sensations, autrement dit un mot fourre-tout dans lequel le corps, le coeur et la raison réagissent, interagissent sans distinction consciente....

Jusque là, je préférais conseiller aux élèves de remplacer le mot "ressenti" par le terme le plus précis correspondant : "mon sentiment" ou "la sensation" ou "mon opinion", selon leur propos.

Désormais, je peux leur conseiller d'écouter cet écrivain-comédien ici orateur engagé ET en même temps autobiographe de lui-même et de notre époque :

Jacques Gamblin au parlement des écrivains commence par la distinction entre le réel et le ressenti "rebelle". Cette vidéo dure plus de 20 mn :  écoutez les 2 premières ! enfin, vous vous ferez une idée plus précise de la définition du mot RESSENTI. Grâce à la météo et à la politique !
Vous écouterez les 5 premières minutes, et vous entendrez de la poésie.
Et si vous poursuivez ce discours de Jacques Gamblin, vous trouverez des pépites de poésie et des coups de "gueule", du surréalisme ou des exemples et des arguments aussi sur le thème de la Question de l'homme, des souvenirs humoristiques sur la société de consommation.

Bref dégustez-en un petit bout ou grignotez entièrement cette vidéo et écrivez en commentaire... votre ressenti.

mardi 10 mai 2016

Les Rythmes : entre poésie et histoire

A écouter
Forêt de Piton Fougères



 Une émission de France inter sur la marche de l'Histoire


Comment le sens de "rythme", d'abord associé à la poésie et à l'organisation des mots parlés ou chantés, va peu à peu se confronter aux heures solaires (ou stellaires) puis à la mesure du temps qui est aussi celle d'un pouvoir politique, religieux, économique...

« Les Rythmes » de Léon Dierx , poète né à La Réunion et mort à Paris, extrait du recueil Les lèvres closes (1867)

Rythme des robes fascinantes,
Qui vont traînantes,
Balayant les parfums au vent,
Ou qu'au-dessus des jupes blanches
Un pas savant
Balance et gonfle autour des hanches !

Arbres bercés d'un souffle frais
Dans les forêts,
Où, ruisselant des palmes lisses,
Tombent des pleurs cristallisés
Dans les calices
Roses encor de longs baisers !

Soupir des mers impérissable,
Qui sur le sable,
Dans l'écume et dans les flots bleus
Pousses l'amas des coquillages ;
Flux onduleux
Des lourdes lames vers les plages !

Air plaintif d'instruments en choeur
Qui prends le coeur,
Et, traversant la symphonie,
Viens ou pars, sonore ou noyé
Dans l'harmonie,
Et renais sourd ou déployé !

Hivers, printemps, étés, automnes,
Jours monotones,
Souvenirs toujours rajeunis ;
Mêmes rêves à tire d'ailes,
Loin de leurs nids
Tourmentés de douleurs fidèles !

Vous m'emplissez de désirs fous,
Je bois en vous
La soif ardente des mirages,
Reflets d'un monde harmonieux !
Et vos images
Se mêlent toutes en mes yeux :

Rythme lent des robes flottantes,
Forêts chantantes,
Houles des mers, lointaines voix,
Airs obsédants des symphonies,
Jours d'autrefois,
Ô vous, extases infinies !

En guise de dessert, un album d'images d'art sur le rythme de la danse !

vendredi 29 avril 2016

Biocalligramme d'Apollinaire

« Bergère ô tour Eiffel1 le troupeau des ponts2 bêle ce matin »
(extrait de « Zone », dans Alcools)



b
i
o
Ses
Amours :
Marie
Lou
Annie
« le mal-aimé »
épouse
Jacqueline
en 1918
Marie Laurencin,
maîtresse et peintre
Il crée Calligrammes 
durant la période
sous les drapeaux 1914-18
Blessure de guerre3
trépané : « la tête étoilée »
Il crée le mot surréaliste (1918)
SES AMIS écrivains :
Blaise CENDRARS suggère
de supprimer la ponctuation
dans le recueil Alcools (1913)
poèmes du XIXe et XXe S
CERCLE D'ARTISTES :
PICASSO CUBISME
Douanier Rousseau ART NAÏF
1916, est naturalisé
1900, monte à PARIS
Guillaume             Apollinaire
Étudie                                      Échoue
A NICE                                              Au BAC
Mère                                                        Père
Polonaise !                                                      italien ?
« Femme galante »                                             Inconnu, reconnu ?
Né En 1880                                                       Mort En 1918
A ROME !                                                                         A PARIS...
1Construite entre 1887 et 1889
2« Le pont Mirabeau » est le plus célèbre des poèmes du recueil Alcools

3On dit qu'il est mort pour la France mais c'est la grippe espagnole (pandémie entre 1918 et 1919, y compris à La Réunion, voir la BD La grippe coloniale) qui l'a achevé, sa blessure d'obus à la tête l'ayant affaibli.

La mandoline l'oeillet et le bambou, Guillaume Apollinaire

Objectif : Expliquer un calligramme (La mandoline l'oeillet et le bambou)
« idéogrammes lyriques » puis « calligramme » kallos (beau) et gramma (lettre) en grec

Les origines d'un calligramme : La dive bouteille de Rabelais (XVIe) est un texte écrit en forme de bouteille par celui qui créa les géants Pantagruel ou Gargantua.




Dans quel contexte Apollinaire écrivait-il au début du XXe siècle ? ? Les impressionnistes (peintres de l'époque) étaient fascinés par le Japon : pays où des gravures, les estampes, intégrent dans le dessin des idéogrammes ou calligraphies.
Comme prolongements orientalistes, vous pouvez citer un poète français de la même époque que « Guillaume » :
Paul Claudel Cent phrases pour éventails
Voici des citations de lui : « quelques mots débarrassés du harnais de la syntaxe et rejoints à travers le blanc par leur seule simultanéité » (préface de 1941)
« M est la mer, la montagne, la main, la mesure, l'âme, l'identité. Et si de toutes ces boucles et barres ajoutées nous formons un mot, quel idéogramme plus parfait que cœur, œil, sœur, même, soi, rêve, pied, toit, etc. ? Le mot chez nous qui signifie acquis par le mouvement est un ensemble obtenu par une succession. Il vibre encore, il émane encore dans cet arrêt du blanc qui le limite, l'allure de la main qui l'a tracé. »
« Le poète n'est plus seulement l'auteur, mais, comme le peintre, le spectateur et le critique de son oeuvre »



La mandoline l'oeillet et le bambou

Poème de la partie Etendards (après « La petite Auto ») guerre déjà déclarée (p. 198 du recueil éditions Pocket). L'étendard est un drapeau qui peut être associé à une patrie ou un emblème personnel. Justement ces 3 objets semblent être le blason, le symbole du poète.

Problématique possible pour tous les calligrammes :
La forme du poème-image coïncide-t-elle toujours avec le(ur) sens ?

Les mots clés de cette problématique sont la forme et le sens : surtout n'en séparez pas l'étude. Vos axes de lecture analytiques pourraient être :
Axe 1 :
lorsque forme et sens se font écho
Axe 2 :
désaccords (discordances) entre sens et forme
* 3 objets :
Le titre annonce 3 éléments disposés dans le sens de lecture classique : de gauche à droite et de haut en bas mais l'inclinaison du bambou forme un triangle qui peut nous faire revenir au début dans le sens des aiguilles d'une montre. (c'est aussi le sens de lecture du corps de la mandoline)


L'échelle n'est pas respectée et la fleur semble disproportionnée par rapport à l'instrument.
Le poème le plus simple à lire est celui de l'oeillet, disposé à la verticale. (ici l'image est la version manuscrite mais dans la version imprimée c'est le bambou qui est horizontal ; du même coup, l'oeillet est en diagonale)
Dans le texte on trouve en tête le mot oeillet et le mot odeurs justement dans le calice de la fleur.
Au contraire le bambou et la mandoline ne sont pas nommés à l'intérieur du calligramme. En revanche on apprend que le bambou est en fait une « pipe » (à opium?) avec son « fourneau » et ses « odeurs » (comme la fleur) et les 3 O dessinent les nœuds du bois aussi bien que 3 ronds de fumée.


Enfin, l'instrument de musique est perceptible par le sens de l'ouïe : «  LE SON TRAVERSE la vérité » et il y a un jeu de mots sur l'homonyme : « comme une âme délire » car l'âme est une partie d'un violon et on pense aussi à la lyre, symbole de la poésie.
* 3 symboles du poète :
le lyrisme est l'expression de soi en poésie mais aussi la musicalité, l'association de sensations et de sentiments.
Tout d'abord, dans le langage des fleurs, l'oeillet est le symbole des poètes. Le pronom personnel « je » nous invite aussi à lire le dessin comme un personnage. Dans la tête de la fleur, il y a le mot « cerveaux » et « subtiles » associés à l'esprit. Dans la tige de la fleur, on trouve des mots associés au corporel « nez » et « organes » mais cela se termine par une notion abstraite : « sagesse »


La mandoline fait penser à la poésie du Moyen Age accompagnée d'instruments à cordes et la pipe à opium aux habitudes de certains poètes « maudits » du XIXe comme Baudelaire qui d'ailleurs a écrit un sonnet sur la pipe.
Lorsqu'on lit les vers composant le bambou, on peut comprendre de multiples façons les ronds tels un « univers » ou les maillons de la « chaîne » « déliées » ou son contraire « lient ».


Le fourneau et le verbe « forgent » nous mettent au cœur de la fabrication d'un poème objet (cf le dieu forgeron Héphaïstos forgeant un « trône » d'or et créateur d'objets magiques)


Or l'objet mandoline nous force à changer notre lecture du poème dans le contexte de la guerre :
« batailles » « comme la balle traverse le corps ». L'instrument de musique devient symboliquement un corps (ou une tête) transpercé par la ligne du manche « la terre tremble ». ou encore un cœur malheureux : « COMME LA BALLE A TRAVERS LE CORPS
LE SON TRAVERSE la vérité car la RAISON

C'est ton art femme » à cause d'une femme...

En conclusion : Les dessins donnent un premier sens concret au poème mais peu à peu le lecteur déchiffre le texte comme une énigme : difficulté à lire car on ne sait dans quel sens prendre les mots et les phrases : plusieurs sens de lecture. Mais il y a, de plus, plusieurs sens aux mots du poème (polysémie). Ainsi précurseur des poètes et peintres surréalistes (Apollinaire a inventé le mot en 1918) il est également l'héritier des poètes symbolistes du XIXe siècle comme Mallarmé, avec ses poèmes si riches qu'ils en deviennent parfois impossibles à comprendre : « Aboli bibelot d'inanité sonore » : poème objet, poème sonore, fragile comme un oeillet se fanant, un son de mandoline retournant au silence ou un bambou parti en fumée...

mercredi 13 avril 2016

Les animaux malades de la Peste...récriture d'Oedipe-roi de Sophocle !

Les animaux malades de la Peste, Jean de La Fontaine (XVIIe)
(Cet extrait n'est que le début de la fable)

Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur (1)
Inventa pour punir les crimes de la terre,
La Peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom),
Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, (2)
Faisait aux animaux la guerre.
Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
 On n'en voyait point d'occupés
A chercher le soutien d'une mourante vie ; (3)
Nul mets n'excitait leur envie ;
Ni Loups ni Renards n'épiaient
La douce et l'innocente proie.
Les Tourterelles se fuyaient ;
Plus d'amour, partant (4) plus de joie.
Le Lion (5) tint conseil, et dit : Mes chers amis,
Je crois que le Ciel a permis
 Pour nos péchés cette infortune ;
 Que le plus coupable de nous
Se sacrifie aux traits du céleste courroux ;
Peut-être il obtiendra la guérison commune.

Notes :

(1) "Se dit quelquefois de la colère de Dieu" (dict. de l'Académie 1694)
(2) dans la mythologie : Fleuve des Enfers, frontière du royaume des Morts. Allusion à la peste de Thèbes décrite par Sophocle dans Oedipe-Roi
 
(3) à chercher à se nourrir
 
(4) par conséquent
(5) le lion traditionnellement représente le roi.

Scène d'exposition de la pièce de Sophocle :

LE PRÊTRE
Eh bien ! Je parlerai. Ô souverain de mon pays, Œdipe, tu vois l’âge de tous ces suppliants à genoux devant tes autels. Les uns n’ont pas encore la force de voler bien loin, les autres sont accablés par la vieillesse ; je suis, moi, prêtre de Zeus ; ils forment, eux, un choix de jeunes gens. Tout le reste du peuple, pieusement paré, est à genoux, ou sur nos places, ou devant les deux temples consacrés à Pallas, ou encore près de la cendre prophétique d’lsménos. Tu le vois comme nous, Thèbes, prise dans la houle, n’est plus en état de tenir la tête au-dessus du flot meurtrier. La mort la frappe dans les germes où se forment les fruits de son sol, la mort la frappe dans ses troupeaux de bœufs, dans ses femmes, qui n’enfantent plus la vie.
Une déesse porte-torche, déesse affreuse entre toutes, la Peste, s’est abattue sur nous, fouaillant notre ville et vidant peu à peu la maison de Cadmos, cependant que le noir Enfer va s’enrichissant de nos plaintes, de nos sanglots. certes ni moi ni ces enfants, à genoux devant ton foyer, nous ne t’égalons aux dieux ; non, mais nous t’estimons le premier de tous les mortels dans les incidents de notre existence et les conjonctures créées par les dieux. Il t’a suffi d’entrer jadis dans cette ville de Cadmos pour la libérer du tribut qu’elle payait alors à l’horrible chanteuse.

Tu n’avais rien appris pourtant de la bouche d’aucun de nous, tu n’avais reçu aucune leçon : c’est par l’aide d’un dieu — chacun le dit, chacun le pense — que tu as su relever notre fortune. Eh bien ! Cette fois encore, puissant Œdipe aimé de tous ici, à tes pieds, nous t’implorons. Découvre pour nous un secours. Que la voix d’un dieu te l’enseigne ou qu’un mortel t’en instruise, n’importe !

samedi 26 mars 2016

Conseils pour l'oral de français (EAF)

Oral mode d'emploi : 

Pas de panique ! La plus grande partie du stress vient d'une préparation insuffisante : ne faites pas d'impasse et travaillez régulièrement vos cours de lecture analytique.
30 minutes de préparation puis...
...20 minutes de passage devant l’examinateur réparties 
en 10 minutes pendant lesquelles vous exposez votre analyse du texte et 
10 minutes d’entretien où vous répondez à des questions de l'examinateur qui sera un autre professeur de français du lycée pour le bac blanc 
et un professeur de français d'un lycée différent pour le bac final que vous passerez dans votre établissement, s'il est centre d'examen.
Chaque partie est notée sur 10. Vos brouillons ne sont pas à donner au professeur : ils peuvent donc être écrits en notes abrégées car c'est bien un exposé et non une lecture.
Seul le texte de l'écrivain est à lire à voix haute : pensez à le faire ; une lecture correcte apporte 1 point et une lecture expressive 2 points car elle prouve votre compréhension et votre sensibilité littéraire.
- Alors je viens à l'oral les mains dans les poches ?
Non : Pensez à préparer et apporter vos textes : photocopies (sans annotation), manuel et les livres correspondant aux oeuvres intégrales étudiées. N’oubliez pas votre trousse.
L’examinateur vous fournira du papier de brouillon lors de votre entrée dans la salle d’examen, vous donnera une problématique d’étude d’un des textes de votre liste qu’il aura choisi et vous guidera vers le fond de la salle où vous pourrez tranquillement préparer votre oral pendant qu'un autre candidat passe (apportez des « boules Quies » si vous ne voulez pas de bruit).
- J'apprends tout par cœur ?
Pour l'exposé : Attention, la problématique que l’examinateur vous soumettra n’est peut-être pas celle que votre professeur vous aura donnée en cours : il ne s'agit donc pas de réciter tout le cours mais de répondre d'une façon organisée à la question posée sans oublier de citer l'extrait en argumentant.
Lors de l’entretien (deuxième partie de l'oral) : il faudra activer tous vos souvenirs sur l'objet d’étude (ex : le théâtre et sa représentation), sur la séquence (par ex : les monstres dans la question de l'homme).
Les textes échos, documents annexes, vidéos… que vous avez étudiés sont là pour vous aider à prévoir les questions que l'on peut vous poser. 

Toutes les remarques mettant en avant vos lectures et votre culture personnelle seront les bienvenues (y compris un film, un fait d'actualité ou une connaissance historique ou littéraire correspondant à l'époque du texte choisi à l'oral).

-COURAGE ! IL EST TEMPS MAINTENANT DE SE TAIRE ET DE SE CONCENTRER EN ESPÉRANT QUE CET ARTICLE NE VOUS DONNERA PAS ENVIE DE PENSER QUE...

Conseils pour l'ÉCRIT du bac de français ou EAF : épreuve anticipée de français


On vous dit BAC de français et vous faites cette tête-là ?


Alors les conseils suivants peuvent vous être utiles...

Ces consignes peuvent être appliquées dès le bac blanc si votre lycée propose cet entraînement
Lors des deux épreuves, on vérifiera votre identité. Il faut donc avoir un passeport ou une carte d’identité en cours de validité. Vous recevrez aussi au mois de juin une convocation qu'il faudra apporter à l'oral et à l'écrit et conserver pour obtenir sur internet vos notes au mois de juillet.
ECRIT mode d'emploi : 4 heures d’épreuves
Comment gérer son temps ?


2 exercices distincts obligatoires :
1/ La question de corpus (qui ne doit pas prendre plus d’une heure, une heure quinze de votre temps : le barème étant de 4 points pour les séries générales L, ES, S )
Remarque pour les STMG : Comme votre barème est de 6 points, vous pouvez y consacrer jusqu'à 1h30)
2/ Au choix : La dissertation ou le commentaire littéraire ou le sujet d’invention (cet exercice rédigé entièrement doit vous occuper environ trois heures). Il est noté sur 16 points ou 2H30 en STMG noté sur 14 points
Remarque : pensez à indiquer le sujet que vous avez choisi en rédaction : Invention, Commentaire ou Dissertation, sans recopier le sujet cependant car votre introduction en présentera le thème et/ou la problématique, selon la consigne choisie.
De quel matériel ai-je besoin ?
Les copies et feuilles de brouillon vous seront fournies par le lycée. Ce sont des feuilles à petits carreaux ; écrivez une ligne sur deux afin de rendre la lecture agréable pour votre correcteur. N'oubliez pas les alinéas, sauts de ligne pour séparer l'introduction, le développement et la conclusion ainsi que les différentes parties du développement.
On vous distribuera une feuille double ; si c'est insuffisant, vous pouvez en demander une autre pendant l'épreuve.
Veillez à avoir une montre, une trousse complète (blanc correcteur, stylos), une petite bouteille d’eau, un paquet de mouchoirs en papier, des biscuits ou une barre de céréales en cas de fringale (pas de vrai repas mais un en-cas facile à grignoter et qui n'incommodera personne par l'odeur ou le bruit des papiers froissés!).
Les sacs et téléphones portables éteints (ou tout autre objet connecté qui pourrait vous faire passer pour un fraudeur (ou un agent secret...)) seront placés loin des candidats.
Comment présenter ma copie ?
Pensez à bien remplir les deux parties de l'en-tête sur la copie  (vous profiterez du 1/4 d'heure avant l'épreuve : arrivez en avance) et  numérotez vos feuilles  ainsi : …./....
Vous ne savez pas encore quel numéro portera la dernière feuille 4 ? 6 ? 12 ?  pour les plus prolixes... Donc vous ne remplissez que le haut : 1/... 2/...3/... Et avant de rendre votre travail après la relecture de votre devoir, vous notez le nombre maximal en dessous.
Par exemple, vous avez écrit sur 6 feuilles ce sera 1/6, 2/6, 3/6 etc.
Si vous avez 2 copies doubles, vous devez donc remplir l'en-tête sur chacune.
Lors du « bac », les copies sont anonymes et il est interdit de signer de son nom sa copie même si dans l’exercice d’invention, on vous demande par exemple de rédiger une lettre.